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Fredonnez : « une vie comme ça, j’la voudrais avec toi » mais aussi « j’pense à elle, tout l’temps » ou « Des visages qu'on oublie, et d'autres... »
Yves Simon
Yves Simon... 73 ans... en 2017.... C’est incroyable !...
Mais alors, j’ai quel âge !?
Je ne vais pas me raconter... d’histoires, ni me regarder... dans un miroir.
Deux verbes essentiels dans mon écoute, ma mémoire d’Yves Simon.
Il m’a accompagné. Même si ne l’ai pas suivi. Après la dérive, des sentiments.
Yves Simon, une voix douce, une diction... « Au cœur de ma solitude... les mêmes angoisses que toi... et des p’tites amours en poubelles...
La peur de tous ces mecs qui t’écoutent, qui te fichent, qui te traquent.
Et t’oses plus dire je t’aime à une fille que t’as rencontrée un soir à Saint-Germain
Et tu sais que elle aussi elle a peut-être des micros au bout des seins. »
Regarde-moi. Depuis 1973. « Regarde-moi, je suis transparent. Tu peux tout voir, tout savoir. Je me fous des secrets. »
Regarde-moi. Peut-être un exposé prémonitoire de nos vies sous Google Facebook... ces sociétés ont simplement répondu à un besoin de s’exposer des humains, au grand bonheur de nos états toujours prétendus démocratiques, qui veulent nous ficher de A... DN à Zombies...
Justement : « Ils sont maîtres de tout. Le fric maîtrise l’oxygène...
Il est urgent d’inventer des nouvelles recettes de vie qui échappent aux cartes perforées de la police d’Etat. »
Les cartes performées, supports de conservation des données, avant les bandes magnétiques, nos minuscules disques durs, nos clés USB...
« et si d’un gouvernement à un autre gouvernement nous n’avons pas pris le temps de transformer notre façon de tendre la main, c’est qu’un autre gouvernement ne peut rien pour nous et qu’il n’était pas aussi important que cela qu’il ait changé. »
Respirer. Chanter. 1974.
1975... Raconte-toi... « tu leur dis je te regarde, est-ce que tu me vois ?... »
Pas mal, comme devise pour nos amis Facebook... oui « toute la folie du monde est dans ton cerveau... »
Bien souvent, depuis trois décennies m’ont traversé l’esprit quelques mots simples, parfois fredonnés « une vie comme ça, j’la voudrais avec toi » ou « j’pense à elle, tout l’temps. »
Yves Simon, je l’avais rencontré lors de mon premier salon du livre, c’était en 1991, au Touquet. Il m’avait dédicacé « la dérive des sentiments. »
Alors, qu’est-ce qui s’passe aujourd’hui ? Rien !
Pour l’instant, elle continue « notre drôle de vie » :
« Quelques jours et plein de nuits, ces bouts d’aujourd’hui, sans espoir ni désespoir, c’est une drôle d’histoire ». Avec Yves Simon, en bande son, parfois.
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